Le matériel arrive de toute part. Bon le coup du colis transporté par la Deutsche Post depuis Singapour vers Paris, c’est une nouveauté mais tout arrive avec une déferlante récemment.
Alors nous avons une dizaine de moteur 1 000 KV avec leur ESC construit par XINITE. Oui, j’ai bien dit 1 000KV et non les 900 KV sélectionnés au début du projet. La raison ? Et bien, à cheval donné, on ne regarde pas la denture. Cela dit, je suis en contact avec XINITE pour obtenir des informations sur leurs ESC, car ils disent qu’ils ont quelques features de base mais pas comment les exploiter.
Une dizaine de fixation moteur sont arrivés après commande sur Alibaba, les fameux F07940.
Les hélices sont des 1355 et non pas des 1340, simplement parce que les 1340 n’existent pas de base et que j’ai la flemme de les imprimer (et surtout de les calculer).
Les plaques et les tubes du chassie vont partir d’Hong Kong, incessamment sous peu. Le transporteur m’a informé de la prise de contact par l’usine.
Maintenant, place à la réflexion. Je viens de commencer des esquisses du chassie pour voir où percer, comment découper, où caser la totalité des composants pour qu’ils soient accessibles et protégés. J’étais parti sur 2 cercles de même diamètre scellés entre eux par les fixations des bras. Donc calcul des trous pour les fixations. Les fixations ont pour dimension: 32 x 26 x 5 mm. Ce qui ne me semble pas très cohérent à prime abord car quand j’ai voulu les modéliser j’ai obtenu que la visserie empiétait sur l’espace pour le tube, on verra quand je les aurais mais pour commencer à réfléchir aux formules, ça suffira. Donc pour les premiers trous, c’est tout simple. X = COS(n*π/4)*d et Y = SIN(n*π/4)*d où n est le numéro du trou (à partir de 0), d la distance depuis le centre et, X et Y les coordonnées. Maintenant, les seconds trous … heu, là! Ça se corse un tout petit peu. Bon, j’avoue, j’ai demandé de l’aide aux moules pour trouver le bon théorème de base. Il s’agit de la Loi des cosinus. Dans notre cas, je me suis intéressé à l’équation
suivant le schéma
qui après simplification, puisque a=b et que c est la distance entre les centres des trous des fixations
= arcos((2a2-c2)/2a2). Ce qui nous fait X = COS(arcos((2d2-c2)/2d2)+n*π/4)*d et Y = SIN(arcos((2d2-c2)/2d2)+n*π/4)*d avec l’ancienne notation et c la distance entre le centre du premier et second trous. C’est bien beau d’avoir les équations mais encore faudrait-il les faire entrer dans FreeCAD. Et là, j’ai un peu honte. En fait, non, c’est juste un oubli. Allez quoi mais 34/760 faut s’en souvenir que ça donne 0 en puthon ;o)) La solution est 34./760. qui donne cette fois 0.044736… c’est tout con dit comme ça, mais j’ai bloqué un peu de temps dessus.
Le problème, c’est que le temps que je passe à coder tout ça, à réfléchir, et bien ça appelle d’autres idées. Alors en vrac, découper un cercle dans une plaque de carbone, c’est pas pour moi, à la rigueur un octogone. Les ESC et les moteurs n’ont pas de connectique, il va me falloir des cosses mais à sertir ou à souder ? Il va me falloir des rallonges pour les câbles de l’ESC, du 3.5mm pour l’alimentation et un câble pour le BEC. Mais c’est quoi le connecteur du BEC. Je le connais mais point son nom. Après recherche, c’est du JR mais mâle ou femelle ? Et la connectique sur la plaque d’intelligence ? Il faudrait qu’elle puisse se verrouiller, et si on utilisait le BEC pour alimenter l’intelligence. Mais on avait dit qu’on rajoutait une batterie juste pour l’arduino et le Rapberry Pi. Tiens le Raspberry Pi rentre-t’il entre les plaques ? Non. Va falloir imprimer une boite pour loger l’étage GPS du Raspberry Pi pour que ça tienne dans 26 mm. Mais si j’alimente l’intelligence par le BEC, il faut que je prévois un cavalier pour désactiver cette alimentation pour pouvoir reprogrammer l’intelligence sans devoir tout démonter. Et comment je relie les différents ESC à la batterie LIPO ? On va éviter les gros dominos et la soudure à la Rache. Une plaque de distribution qui supporte du 30A. Ça existe ?
Et tout ça en une fraction de temps. Il ne fait pas bon d’être dans ma tête, même si vous ni serrez jamais seul, il y a tellement de monde là haut.
Alors après, avoir laissé décanter un peu, je me suis focaliser sur deux de celle-ci. Les cosses et la plaque de distribution. Pour les cosses, je vais prendre du matériel automobile. C’est courant et ça ne coûte pas trop cher. Pour la plaque de distribution, j’ai pensé faire d’une pierre deux coups en faisant imprimer des Circuits Imprimés sur mesure. Ça coûte un rein. Enfin, vis à vis des outils en vente pour le faire. Simple, à partir de la troisième plaque imprimée, autant acheter le matériel. Mais un circuit imprimé qui supporte du 30 A, j’ai pas trop envie de le faire moi-même. Par chance, ça existe tout fait avec même les connectiques en place pour une dizaine d’euros.
Maintenant, la pince … et bien elle est abandonnée. Trop complexe, trop volumineuse. On arrive au crochet de largage à imprimer. Le schéma est dessiné sur un coin de nappe. Il ne me reste plus qu’à l’intégrer sous FreeCAD et à prévoir l’emplacement du servo-moteur.
Liste des courses :
- câble Rouge/Noir : 3.5 mm , 5 m
- cosse à sertit/souder : pour câble 3.5 mm, supportant du 30 A, environ 80
- connectique JR mâle : 8
- connectique 3 broches mâle avec verrouillage pour CI : 8
- connectique 3 broche femelle avec verrouillage : 8
- câble Noir/Rouge/Jaune : 10 m
- plaque de distribution 30 A
- porte fusible pour CI : 2
- condensateur pour protéger les ESC lors du rallongement des câbles. à définir. Car d’après ce tuto, je cours au devant de la catastrophe.